Bonjour à tous et bienvenue sur mon récit d’Australie.
Je vais tenter par le biais de ces pages et photos de vous faire vivre quasi au jour le jour ce que je vis pendant cette année à l’autre bout de la terre.
DEPART
Après grands stress ( adhésion a une assurance santé la veille de partir, soirée organisée 2 jours avant le départ, derniers détails à régler), nous voici enfin partis mes compagnons et moi.
En parlant de compagnons, je vais peut être vous présenter mes amis de galère…
Arnaud, ami très proche que je n’ai rencontré que durant mon année en Floride à bosser pour Disney World et Chef de France. Patissier de profession (ce qui comprend aussi chocolatier, glacier et confiseur), il n’a plus à prouver ses talents, vus les maisons dans lesquels il est passé. D’un naturel plutôt timide et réservé, il a une valeur humaine que je retrouve chez très peu de gens. Fidèle, confiant et droit, un bon compagnon de voyage. Pour ce qui est de l’amusement, je m’éclate à le pousser un peu dans ces retranchements car malgré un physique de beau gosse il faut le dire, il est vraiment bien foutu, il hésite encore ( c’est mignon mais on voit qu’il se retient).
Laeti, que je n’ai connue qu’il y a quelques mois par l’intermédiaire de ma deuxième maison : le Munich (fameuse brasserie Annécienne). Serveuse pour l’été, nous avons très vite sympathisé et elle a très vite cherché à me connaitre et à force de lui parler de mes voyages, l’envie a été plus que forte et elle nous a suivi. D’un naturel ultra-sociable comme le mien, elle va apporter une touche féminine à l’histoire et beaucoup de rencontres.
Départ ce mardi 15 Novembre 2011 au matin d’Annecy, par TGV première classe s’il vous plait, pour Paris. Très peur d’heures de sommeil la veille nous faisait espérer un grand repos durant ces 4h de train. Il n’en fut rien et la connerie et les parties endiablées de tarot ont pris le dessus. Arrivée à Paris, deux valises de 20kg pour Arnaud (dont une réservée à ses outils de travail), un gros gros sac à dos pour Laeti et un gros sac de sport de 19,5kg pour moi (2 ordi portables et trois sacs à dos en plus) et prise de conscience que le voyage risque d’etre long et lourd en RER et Métro à Paris. Heureusement, on nous « loge » nos bagages pendant l’après midi, un local étant dispo au travail d’un ami à moi. Il est a présent l’heure de traverser Paris par une heure de pointe de retour de taff, valises à la main, sacs sur le dos pour trouver notre lit. Hébergé par la famille de Laeti, il nous faut monter 3 étages sans ascenseur avant de gouter un verre d’eau et un bière bien méritée.
16 Novembre 2011, Jour j
9h du matin et on traverse de nouveau Paris mais dans l’autre sens pour rejoindre Charles de Gaulle. Laeti plus que mauvaise en orientation, nous l’accompagnons pour qu’elle arrive à prendre son avion aux alentours de midi. Le temps de traverser de long en large CdG, nous trouvons enfin le « check-in » et elle peut enfin partir (après une dernière frayeur due à un changement au dernier moment du numéro de vol elle s’est entendu dire : on ne vous trouve pas mademoiselle : imaginez le niveau de stress à ce moment précis).
Il ne reste pour nous que 6h a attendre avant de pouvoir embarquer. Après des tentatives de sieste, un McDo, un film et une traversée dans l’autre sens de l’aéroport pour trouver notre porte, nous prenons conscience que l’embarquement va bientôt commencer, 70 chinois se pressant déjà devant la porte. Je ne connaissais pas encore leur manière de faire la queue. J’allais malheureusement m’en rendre compte pendant les heures d’avion et d’attente jusqu’en Australie. Après à peine 1 minute, nous nous rendons compte que nous sommes les seuls « blancs » du lot (6 dans tout l’avion). Je vous passe les blagues et autres chinoiseries.
Après une ou deux bousculades, nous atteignons nos places pour un vol de 11h Paris/Pekin. Je n’ai jamais passé un aussi pire vol en avion de ma vie : les chinois ne savent meme pas qu’ils ont une place bien définie dans l’avion et se placent n’importe ou. Mais c’est pas fini, coté couloir, je n’ai jamais été bousculé par autant de cul et de seins de ma vie, les chinois étant vraiment prêts à tout pour passer. Bousculades et autres doublages de queue au programme.
Je ne vous conseille pas vraiment Air China, les hotesses parlent très peu Anglais et préfèrent fuir que vous répondre. La bouffe est vraiment pas folle et les chinois présents (99% de l’avion) pas agréables, pas souriants, pas rigolos et seulement 2/3 parlent anglais. Escale à Pekin : bien fatigués par le voyage et le peu d’heures de sommeil ayant précédé celui-ci, nous nous apprêtons à passer 2h d’attente à Pékin, qui ne serons utilisées qu’à avoir le temps de traverser l’aéroport (immigration, scanner corporel pour voir si votre corps est au dessus de 38°C et si vous êtes malade, contrôle sécurité et embarquement).
2h de vol durant lesquels n’étant pas à coté avec Arnaud on en profite pour dormir.
Arrivé à Shanghai, on nous fait descendre de l’avion suivre une hotesse, se bousculer avec 70 chinois en faisant la queue,… (très mauvaise habitude qu’ils ont de pousser surtout quand j’ai pas beaucoup dormi, je suis irritable,..), traverser de long en large l’aéroport en 30 min, re-contrôle de sécurité et re-bousculade pour embarquer. A ce moment la je pense ne vraiment pas finir mon voyage libre, des envies de meurtre se précisant plus que fortement. Après m’être fait bousculer quinze fois pendant mes 11h de vol, y compris par des hotesses qui juge nécessaire de me foutre un coup de coude ou une claque pour me réveiller, le tant attendu succulent repas étant avancé, nous arrivons crevés, n’ayant pour ma part que très peu somnolé durant ces 11h.
18 Novembre 2011
Sortie de l’avion, et là, immigration à passer… ¾ d’heure de queue plus tard, le tampon est joliment disposé sur le passeport (encore un après celui de la Chine). Il ne reste plus qu’a récupérer les bagages et Laeti (qui a eu 13h d’attente à Shanghai, qu’elle a utilisé pour aller à la recontre de cette peuplade bousculatoire). Une valise d’Arnaud récupérée, la deuxième aussi, et la le tapis s’arrête, mon souffle avec. Je me dirige donc vers le comptoir pour demander ou est ma put* de valise. La conseillère sort alors un papier en me disant « Ah oui, on a eu un message » : un seul nom, un seul bagage oublié, le MIEN. La poisse!!!!!
Seule bonne nouvelle, on trouve très facilement le sac de Laeti ainsi qu’elle quelques minutes plus tard.
Rdv office du tourisme, qui ne nous trouve pas d’hotel pas cher ou de back packers sur Melbourne pour la nuit. Après quelques démarches, je trouve enfin le back packer dans lequel nous allons séjourner : Oslo Hotel à St Kilda, région plage de Melbourne…
Une heure de trajet bus/tram nous mène à notre back-packer. A l’entrée, une douzaine de jeunes discutant en plusieurs langues dont le français, bienvenue à l’auberge. Un accueil chaleureux et blagueur plus tard on nous montre notre chambre : un lit deux places avec un lit single superposé. Pour décrire Oslo en général, c’est entretenu vite fait, un peu sale mais correct et plutôt bonne ambiance. Il est 14h et temps de s’endormir pour récupérer un peu du voyage. 19h, réveil, on se dirige vers la plage le long de la rue principale de St Kilda, bordée de nombreux restaurants. Nous en trouvons un sympa et s’y asseillons. Deux constats, la vie est chère et on entend beaucoup parler français. Chose importante pour un amateur de bière comme moi, ici les bières sont chères (40$ le moindre pack de 26, représentant ce qu’on appelle en France la bière de luxe, pas bon signe…) et ne valent pas une bonne allemande…Balade digestive et repos sont au programme par la suite.
19 Novembre 2011 : Visite de Melbourne
Réveil 7h du mat’ et j’entraine Laeti courir avec moi (sous la pluie et pieds nus, ce qui nous vaut l’admiration des locaux). Une heure et demi de stress passée au téléphone a essayer d’appeler Qantas pour savoir ou sont mes bagages, la journée prend une autre tournure. Nous sommes désolés, les bureaux ne sont ouverts que du lundi au vendredi de 9h a 18h… Le Bad, on est samedi!!!
J’arrive enfin a trouver un site internet (3$ l’heure d’internet à Oslo Hotel) qui me permet de fournir des renseignements mails et numéro de tel de l’hotel. Le stress concernant mes bagages redescend un petit peu, pas envie que ca ma gache mon séjour
On oublie les soucis malgré tout et on s’habille comme on peut (2 t shirts, 2 paires de chaussettes, un jean et un short de bain forment mon dressing, heureusement 7 casquettes égayent tout ça).
Départ en tram pour Melbourne, en frodant car pas assez de monnaie (on s’en fout on est touristes, ok mais c’est bien marqué sur le tram : no change is not a reason). Déjeuner improvisé avec pain de mie, fromage a tartiner, chips et yaourt au bord d’une rivière qui marque la frontière entre le Melbourne quartier d’affaires et un quartier plus vert sans building.
Epuisés après quelques magasins on rentre, mange et quelques parties de tarot plus tard il est 3h du mat’.
Verdict, on se fait pas forcément rapidement au décalage horaire!!!
20 Novembre : Go to Surfers!!!
Après quelques heures passées a dormir bien méritées et vitales on se dirige vers l’aéroport pour deux heures d’avion direction Surfers Paradise ou Remy et Cécile (deux français rencontrés à Orlando, ayant fait le même programme) nous attendent. Un dernier transport en bus d’une heure et nous voila arrivés à destination.
Surfers Paradise, ou la ville dans laquelle on compte s’établir pour la saison (jusqu’à Mars). Les copains d’Orlando nous attendent donc de pied ferme et nous font un peu visiter. Il est 18h et 10.000 jeunes de 16 à 18 ans se livrent à tout et n’importe quoi. On apprend qu’on arrive en plein Scholies (spring break pour jeunes bacheliers de 16 à 18 ans). C’est juste n’importe quoi, ils savent pas se tenir, sont saouls en deux deux (chose que j’aimerais vivre tellement l’alcool coute très cher ici), bref c’est vraiment le spring break pour pré-pubère et ils ont droit de plus ou moins tout faire.